Graver un portrait dans un mur c'est faire corps avec le lieu, c'est prendre à nouveau racine quelque part après un long voyage. C'est aussi protéger le souvenir d'un visage et paradoxalement le faire prisonnier de la pierre.  Et quand on doit partir de nouveau le seul moyen d'échapper à l'oublie c'est d'imprimer sur des bouts de papier la silhouette  prisonnière. Alors dans la peinture négative reste incrusté des petits morceaux de plâtres blanc qui ont réussi à s'évader.